C'est Ma Cabane !
Micro-monde en construction
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C’est Ma Cabane est un retour aux sources, à nos rêves d’enfants perdus. C’est Ma Cabane ! est sans limite, là où on ne l’attend pas, dedans et aussi dehors. C’est ma Cabane ! est en chantier, un micro-monde qui se bâtit au fil des gens. C’est Ma Cabane ! est un parcours à travers des choses finies et infinies. C’est Ma Cabane ! aura lieu trois fois par jour, mais jamais trois fois pareil. C’est Ma Cabane ! gravite autour du collectif, mais pas que. C’est Ma Cabane, oui ! Mais c’est la tienne aussi.
C’est Ma Cabane, c’était pendant Chalon dans la rue 2014 sur le quai du Port Nord. Le projet a été financé par un KissKissBankBank, encore merci aux contributeurs !
Le recensement et catalogage des cabanes par Lou.
Comment j’ai appris à pêcher – Anne-Chloé & Anaïs
(Conte, musique, installation ; hangar n°3)
Gare à la claustrophobie maritime parce que tu vas te faire emprisonner dans une cabane à histoire encore dégoulinante d’eau ! Après une violente tempête, l’eau s’insinuera jusque dans tes oreilles et là tu pourras entendre le ressac, sentir les embruns et découvrir Comment j’ai appris à pêcher.
C’est pas facile – Marie
Que s’est-il passé ? La gravité n’atteint plus Marie ni son petit-déjeuner.
C’est l’histoire d’un éveil dans les airs, la tête à l’envers mais surtout dans le pâté. Or il s’agit de s’étirer, se fondre dans les draps, faire pleuvoir sur toi. Entre la théière qui volète à sa guise, l’eau qui fait des siennes et le tissu qui s’enroule comme une tentacule… Ben c’est pas facile.
Viens t’abriter! – Sabine
Il fait trop chaud, trop froid, trop lourd ? C’est parfait, il y a un hérisson argenté pour ça. Engouffre-toi donc sous la pergola de pyramides, attrape un verre de jus à siroter et contemple tranquillement la Saône, ah non le Nil, et tu verras, ça brille.
Miniature – Maëlle
Miniature est un mini drame photographique et musical, une histoire de solitude enfantine.
Laissez-vous porter par la poésie de l’image en noir et blanc et l’évocation du souvenir.
Une aventure singulière et pourtant familière.
Les ingrédients pour cette virée onirique :
Prenez un garçon
Donnez-lui une poule
Mettez en face deux jolies petites voisines
Faites se rencontrer ce petit monde.
La Crise – Angèle
Si tu n’es jamais entré dans une case de bd, les personnages, bien qu’absents, vont t’attraper par la main pour une immersion en 2D et en noir et blanc. S’ils se sentent bien dans cet extrait de leur décor – qui est aussi le tien, si tu respectes – ils l’investiront et l’aménageront un peu plus chaque jour, au fil de “C’est Ma Cabane !” et de leur pérégrination dans la troisième dimension.
La cabane aux regards – Mathilde et Camelle
Il va falloir courber l’échine pour entrer et se plier aux regards des poupées qui te demanderont ce que tu peux bien faire ici, toi le grand, dans cette maison d’enfants. Des enfants grandis, tordus, désenchantés au point qu’ils n’en soient plus vraiment, sans être bien grands non plus. Dans cet entre-deux se présente un petit refuge cosy où ça scintille, sans qu’on ne sache trop si c’est grâce à l’oeil rieur du bambin babillant ou l’éclat crâneur et assombri d’un sourire carnassier.
Pomme d’amour – I.R.E.A.L.
(Entresort sensoriel et gourmand ; extérieur)
Malicieuse et gourmande, une grande petite fille vous invite sous sa table-cabane et vous emmène les yeux fermés et les sens en éveil aux origines du monde, de l’amour… et des premières fraises. Grâce aux 5 sens, le spectateur voyage dans son imaginaire où s’entremêlent conte intimiste sur l’amour et la relation à l’autre, expérience sensorielle de la graine à la fraise et souvenirs de goûters.
Interstices – I.R.E.A.L (2)
(Installation, sons ; hangar n°3)
A l’instar de quelques araignées qui ont déjà tissé leur toile dans celles de Mathilde, tu es invité à suspendre tes propres fils et tes secrets dans cette cabane à prolonger. Ce dôme de fils blancs planté sur trois pieds qui s’entrelacent autour de toi va peu à peu s’étendre et se colorer des traces de ses visiteurs. La boîte à bobines est dans l’alcôve, sous tes yeux: à toi de les prendre en main et de dérouler tes idées, nouer des liens et des rencontres, déposer un secret si le coeur t’en dit et même entendre ceux des autres en tendant bien l’oreille…
Aime-moi tendre – Aurélien Blandeau
La Banane, fruit du – faut se fendre la gueule -. Un grand sourire jaune, “des glissades époustouflantes en perspective” annonçait M. Loyal au micro.
Railleries des grands et des petits.
Goutte à goutte, un gag glissant ridiculement vers le vase qui dérobe le clown. “C’est kiki k’est derière!!!!” disait alors Pépito aux enfants hilares…
Valorisé(e)s par notre aptitude à répondre à nos fonctions sociales, nous travaillons de façon consciente, inconsciente et même consciente/inconsciente à être efficaces.
Efficaces, de plus en plus performant, nous construisons un monde de valeurs nous définissant. Définis, nous étriquons un peu plus nous, moi, lui, elle, eux… Et renforçons le schéma bien connu du dominant dominé par la domination…
La Magicabine – Docteur Troll
(Entresort, magie ; extérieur)
D’abord on s’inscrit auprès d’un Monsieur Loyal noblement endimanché, éventuellement on fait un petit tour, puis on vient s’installer avec un comparse dans la petite antre fraîche de la Magicabine. Et là, force est de constater que la magie opère: les mains agiles d’un invisible magicien dansent sous nos yeux une ronde enchanteresse d’une simplicité apparente et d’une efficacité impressionante. L’intimité et la proximité te permettent de scruter et scruter encore les moindres détails de ce tour de passe-passe à la recherche du “truc”, mais pour espérer y parvenir, mieux vaut s’armer de patience et revenir jusqu’à dimanche (sans aucune garantie)!
Oh, et au sortir de la cabane, prends le temps de visiter son micro-musée surtout. Ce serait dommage de manquer le stérilet de Jeanne d’Arc et le portable de Jésus, entre autres merveilles et trouvailles indispensables, alors qu’ils sont exceptionnellement là sous tes yeux.
Arbeit/Spiel – Irin & Edina
On a repeint un toit à quatre pattes au-dessus du vide. En orange. ARBEIT!
On a peur. On rit. SPIEL!
On aime les boules à facettes
Et on voudrait toujours pouvoir suivre les idées les plus absurdes.
On n’est pas très drôles.
ARBEIT SPIEL ARBEIT SPIEL.
Un jour on pourrait mourir d’un accident domestique.
C’est notre cabane.
Camera Obscura – Aude
“Prenez le temps… Fermez les yeux avant de pénétrer pour habituer votre oeil ou obstruez le sténopé (petit trou) en entrant.
Ensuite laissez entrer la lumière.”
Elle dessine dans le noir. Puis sur le noir, à l’extérieur, tu peux dessiner à ton tour, ou écrire, blanc sur noir, tes impressions à toi.
“C’est comme dans ma tête: tout retourné.”
Home – Anaïs
Des routes, des chemins, des montagnes, des ruisseaux et des dénivelés sillonnent ces foyers lumineux au point d’en constituer le matériau. Surplombant La cabane aux regards, Home étend ses lumières dans le hangar des installations et y raconte avec douceur le souvenir d’un foyer que l’on trouve ou retrouve même et surtout en n’hésitant plus à explorer ses alentours.
MY_mini_MOMA – Pierre (1)
New York, Chalon, même combat, même MOMA. Sauf que là, on pète encore plus les codes: une cabane sans porte ni toit mais avec toi, un tableau disloqué en plusieurs oeuvres qui plastronnent allègrement tout en se moquant d’elles-mêmes, la Saône et le ciel qui s’insinuent entre les exubérances artistiques, et toi, au milieu, qui va et viens comme tu veux.
MY_mini_ME – Pierre (2)
C’est une maison de poupée où règne l’anarchie sous l’oeil amusé d’un mystérieux gardien blanc (à l’échelle). Tu peux tenter de réorganiser ce chaos, ou l’aggraver, à ta guise: deux bacs à jouets jouxtent le petit logis et ne demandent qu’à être farfouillés par ta créativité. Ainsi, le bras de Ken peut attraper avidement une casserole tandis que le reste de son corps gît tristement à l’extérieur, et Nounours peut collectionner des têtes de bébés…
À moins que tout ce petit monde ne se réunisse gaiement autour de la dînette en parlant des actions de MATEL…
À moins que tu n’aies en tête une autre mise en scène. Utilise tout ça et surtout amuse-toi !
Le Phare – Elise & Grégory
Au Phare, pour peu que tu passes la sélection à l’entrée (le videur est une échelle), c’est toi le gardien; gardien éphémère de la vue que cet abris-banc te suggère, dépositaire de cette réappropriation momentanée du territoire. Le phare s’inscrit dans la création d’un terrain de jeu favorable au sein d’un contexte relativement dur de par ce matériau industriel transformé en espace ludique, poétique et accueillant. Le grillage acéré devient un espace graphique et rebondissant: un interstice spatio-temporel qui investit le lieu en l’exploitant pour le mettre en valeur. Fort de cette nouvelle hauteur de vue, bien assis sur l’inattendu, hors de la ville mais citadin, à l’aproport mais au-dessus, te voilà immobile mais mû.
C’est quoi ta cabane ? – Manon
Musique: Thomas Subirani
C’est quoi ta cabane ? Ça t’immerge dans un cocon de confessions, pleins d’yeux doux qui ne regardent pas tous la même chose mais se proposent tous à toi. Tu restes debout sous les draps, tu chausses le casque, et tu te laisses emporter par les récits montés et racontés: les cabanes qui font du bien, celles qui en font moins, celles qui entraînent et celles où l’on se traîne. Sur ces écrans les vidéos diffusent ces cabanes et certains laissent l’espace d’inscrire les tiennes, celles que tu veux. Dis, c’est quoi ta cabane ?
Le nid -Pierre-Yves
Au début, c’était une histoire d’arbres auxquels on aime tant grimper, qu’on aime bien raconter. Au point de s’y poser pour s’y reposer, mais comment faire quand on est un être et qu’on y niche ? Comme les oiseaux: on crée un nid. Si ça marche, l’homme-oiseau peut devenir industriel et cercler ses brindilles jusqu’en Aproport… et oui, ça marche ! Lève les yeux, quand tu es sur les quais.
Douter de mes propres appuis – Manuel
(solo ; extérieur)
Un homme essaie de construire quelque chose, avec quelques morceaux de bois, ses bras, sa volonté et rien d’autre.
Si simple en apparence, ce désir de construire une cabane contient tout ce que l’Homme a pu oublier depuis qu’il n’a plus construit sa propre maison et qu’il s’est mis à l’acheter bâtie par d’autres. C’est un défi qui montre combien nos mains sont fragiles, comment notre corps ne sait plus se comporter face à la matière et à quel point nous sommes seuls dans nos intérieurs.
Les Baigneuses font leurs cabanes – Compagnie les mobilettes
(Installation, radio ; extérieur)
Au bout du festival, la plage! “Vous êtes arrivés, veuillez vous reposer”. Bienvenue dans cet espace balnéaire qui dépayse son festivalier. Une étendue de sable au bord de l’eau, de larges parasols orangés et joliment aménagés, des chaises longues… et un art discret, mélodieux, enveloppant, qui s’harmonise au lieu autant qu’au spectateur. Mais chut: installe-toi, repose-toi, laisse-toi porter. Doucement animé par la micro-radio locale “Radio Baigneuse” qui répand des ondes maritimes et vacancières autour de tes doigts de pieds en éventail, la compagnie les mobilettes offre ici un véritable havre de paix à l’explorateur fourbu.
Ephémère durable – Guilhem
L’extrait d’enfance fossilisé, c’est de l’éphémère durable. C’est l’opposition au friable, d’où le béton fibré fugacement modulable pour mouler l’infini. (…) Finalement, c’est marrant.
La 104 – Julie et Mathilde
(Installation ; hangar n°3)
On dirait qu’on est redevenu petit et qu’on fait des cabanes, que tu pourrais t’y reposer, lire des histoires, retrouver tes potes peluches, refaire le monde sur des coussins, faire du thé pour de vrai dans une dînette pour de faux en hommage à cette salle du lycée Mathias où on te fout la paix et on te laisse prendre des forces pour créer, par exemple….
(nb: horaires de sieste à respecter
Maximum 4 personnes, peluches non comprises)
Tout Ceci Peut-Etre pour Rien – David
(Performance ; extérieur)
“Comment faire surgir l’instabilité ?
Comment la vivre ?
Comment celle-ci provoque une présence accrue ?
Comment faire corps avec la matière ?
Comment provoquer la gravité ?
Ces structures instables sont pour moi un moyen d’être présent au monde,
de jouer sur le “fil”, “on the edge”.
Partir du fait que tout se qui se construit finira tôt où tard par s’écrouler, ne
plus exister ou se transformer vers autre chose.
Je suis intéressé par l’art qui repousse les limites. Ce que voit le public doit
être dans l’ici et maintenant, faire émerger l’attention pour mieux relever
l’instant présent.”
Boîte à musique – Nicolas
Bienvenue dans cette immersion en boîte à musique aérée. La porte de cette cabane est dotée d’une manivelle qui, une fois tournée, rend la cabane chantante, tintante, charmante… Dos à ce mécanisme enchanteur, un somptueux fauteuil bleu canard invite les yeux à monter au ciel, les oreilles à oublier comment ça marche: juste écouter, et contempler.
La cabane participative
Des bouts de bateau, des pneus, un nez de clown, du thé en l’air, de l’impulsivité, une fin de fût, plein de tissus, des cartes routières, des polaroïds, des extraits de projets mal dégrossis, du sable, de l’eau, des pyramides, de la frustration, des frites maison, de vieux écrans, des balles de ping pong, des algues, des arches, du mélaniné blanc, de la main d’oeuvre, des bulles, du jus de fraise, un chapeau haut-de-forme, une grue, du feu, de l’arbeit et beaucoup de spiel, tellement de cagettes, de l”huile de coude: maintenant, à toi de jouer, c’est ta Cabane. On est même là pour t’aider.
Ma cabane de pyromane – Lucien
(Installation combustible ; extérieur)
Unfit – Rodolphe
(Installation, vidéo ; hangar n°3)