Revenir

Création musicale et vidéo pour installation fragmentée
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Revenir c’est l’histoire du jour où… De l’hiver, d’un départ…mais c’est aussi l’histoire d’un retour. Des images fragmentées sur des sons voilés, dévoilés dans l’espace, ou l’inverse. C’est une voix d’abord. Une voix d’homme pour créations de femmes. Des flashs éblouissants, des fantômes bloqués en coeur de rétine. Une musique composée, décomposée qui doucement s’insinue et nous mord au passage.

Une voix, monotone, désenchantée, retentit dans l’obscurité du lieu de projection.
Des images, fragmentées, rapides, dissimulées, apparaissent comme des flashs, des fantômes, et accompagnent la musique. On croit reconnaître un corps, une fenêtre, une étoile.
Ce n’est peut-être qu’une goutte d’eau.

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La musique s’achemine dans l’espace en magma de matières sonores, gargouillements mystérieux,
monstrueux. Des fantômes peuplent les pièces. Des restes, des traces de. On attend.
Le narrateur dissimule derrière une froideur apparente des souvenirs intimes.
Souvenirs d’une enfance ? D’un cauchemars ? D’un lieu ? D’un alter-ego ?
Les images traversent, brouillent les pistes, introduisent plusieurs niveaux de lecture.
C’est l’histoire du jour où. C’est l’histoire du bleu, de l’hiver, d’un départ.
C’est aussi l’histoire d’un retour.

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L’installation est composée d’une vidéo, d’une musique électroacoustique et de voiles transparents rectangulaires de différentes tailles suspendus au plafond sur quelques mètres carrés. Ces voiles forment des écrans pour fragmenter l’image de la vidéo projetée. Le public est immergé directement dans l’oeuvre : on l’installera devant, dessous ou derrière les voiles. Les ombres créées par les silhouettes du public au sein de l’oeuvre viendront l’enrichir en la perturbant. La salle est dans un noir total. Plusieurs paires d’enceintes en stéréo sont disposées dans l’installation, pour créer des mouvements spatiaux avec la musique. Les fragments de voiles forment comme un brouillard qui immerge le spectateur-auditeur dans un environnement poétique, hypnotique, dénué de repère. Dans cet éther vaporeux, des images explosent, imprègnent le spectateur et accompagnent la voix et une musique tissée dans l’espace. Les frontières sont impalpables.

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Composition, mixage, installation acousmatique : Anne-Chloé Jusseau
Vidéo et installation visuelle : Anaïs Blanchard
Texte et voix : Franck R.C
Guitare : Jean-Baptiste Cognet
Aide technique et artistique pour l’installation : Manuel Marcos
Mastering : Mathieu Monnot (Eyemat Mastering)

Durée : 14’40